Thierry Vissian (en haut à gauche) représente la Samic, engagée dans le tout nouveau championnat de foot à 7 du Challenge. Une formation qui reste sur une victoire contre l’Hôpital de Monaco, 8 à 1.
Thierry, pouvez-vous vous présenter ?
J’ai 26 ans et je suis employé de l’entreprise Samic, du groupe Sab, qui regroupe 80 à 90 employés.
Pour quelles raisons avez-vous rejoint le nouveau championnat de foot à 7 du Challenge Rainier III ?
Il y a quelques saisons, elle existait mais cette année, nous n’étions pas assez pour monter une équipe à 11. Et si personne ne semblait y croire, nous avons finalement dégagé les financements et bâti une équipe à 7. Nato, mon entraineur en club (La Trinité, PHA), nous a fait les maillots et nous sommes finalement là. Ça se passe bien.
La différence entre le foot à 11 et celui à 7 ?
Dans le challenge, il n’y a pas que des footeux. L’impact physique est donc différent. Mais au moins, il n’y a pas d’embrouille. Pour notre part, excepté notre premier match qui s’est soldé par une défaite sachant que nous ne nous connaissions guère, ça se passe bien. Nous n’avons plus perdu.
Finalement, le Challenge à 7 ne demande plus qu’à se développer…
Oui, c’est encore un peu juste à quatre équipes. J’espère que de nouvelles équipes vont nous rejoindre pour qu’on puisse être le double… D’autant qu’il est toujours sympa de jouer à 7. Même les joueurs habitués à pratiquer le football à 11 apprécient cette variante.
Quels sont les avantages pour une entreprise de créer son équipe de foot ?
Ça permet de véhiculer une image de marque, se faire reconnaître sur la place monégasque. Ça fait un peu de pub, oui. Et au sein de l’entreprise, ça plait aussi. Chez nous, nous imprimons des photos, nos résultats et même ceux qui ne jouent pas s’y intéressent, nous charrient…
L’objectif : la victoire du Challenge ?
Si on peut, oui. Mais après, il n’y a pas de prise de tête.