Pour Bruno Bogni, co-entraîneur de la Sûreté Publique, le Challenge est avant tout destiné à la fraternité corporative.
Bruno, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis co entraîneur de la Sureté Publique en compagnie de Jean-Bernard Grolier. Je participe au Challenger depuis 1986 : je suis l'un des plus anciens. Je jouais il y a encore deux ans de cela.
Combien de joueurs composent l'équipe ?
L'effectif est composée au total de 25 joueurs. A chaque match nous sommes environ 14 ou 15 ce qui nous laisse de la marge pour faire tourner le groupe. Nous avons trois ou quatre joueurs qui évolue dans des équipes de PHA, PHB ou Première Division de District. L'équipe se rajeunit facilement : c'est une obligation pour notre profession. On ne s'entraîne jamais : impossible avec nos horaires. Maillot sur dos, on ne se voit qu'au match. Organiser des séances d'entraînements est très difficile car nos joueurs sont toujours à droite ou à gauche. Nous avons un très bon gardien depuis plusieurs saisons. Notre défense est vraiment de qualité, le milieu de terrain est en train de se stabiliser, l'attaque est efficace. L'âge moyen ? Entre 25 et 28 ans : c'est jeune.
Quel élément vous tient le plus à cœur au sein du Challenge ?
Notre objectif est de s'amuser et prendre du plaisir. Malheureusement, certaines équipes n'ont pas cette philosophie du jeu corporatif : c'est dommage. Des équipes ne sont là que pour gagner et utilisent des mutés des trop grandes qualités pour s'inscrire dans les meilleures du Challenge. De notre côté, nous n'avons aucun muté, nous sommes pleinement investis dans l'idée du corpo.
Le championnat version 2011-2012 ?
Cette saison tout se passe bien. Tout nos matchs se sont déroulés dans une belle ambiance. Nous avons joué trois fois et nous nous sommes toujours imposés. Nous allons jouer les gros du championnat un peu plus tard : Sun Casino et Ribeiro Frères.
Un dernier mot ?
Je tiens à remercier la direction du Challenge qui est très conciliante avec nous notamment lorsque nous avons quelques retards au niveau des licences. Je souhaite au Challenge de continuer à progresser dans cette voie : longue vie à lui.
