Jean-Pierre Iermoli met sa bonne humeur et sa compétence au service de la trésorerie du Challenge Rainier III.
M.Iermoli, pouvez-vous nous éclairer sur votre rôle de trésorier du Challenge Rainier III ?
Avant de faire partie de l’organisation du Challenge, j’étais joueur. J’ai porté les couleurs de la Samic jusque dans les années 90, à 64 ans. Suite à ça, j’ai exercé la fonction de délégué puis j’ai intégré le comité d’organisation.
La fonction de trésorier avait-elle un rapport avec votre exercice professionnel ?
Pas du tout. J’étais ingénieur en informatique banquaire. Mais presque personne ne voulait ce rôle, alors je l’ai accepté (rires).
Quelles sont vos tâches ?
Outre les réunions du lundi, nous échangeons beaucoup. Ça va au-delà du côté trésorerie. Nous discutons régulièrement, nous organisons les différentes échéances. Dont celles concernant la sélection comme le tournoi d’Angers, le tournoi européen. Le tout en veillant à faire un maximum d’économies et pour joindre les deux bouts.
Côté finances, comment se porte donc la compétition ?
Nous comptons trois équipes – donc trois cotisations de moins que l’an dernier. Hélas, les frais, notamment de déplacement, ne font qu’augmenter. J’en profite pour préciser que pour la deuxième année consécutive, une aide gouvernementale nous a été attribuée. Nous bénéficions d’un précieux soutien du Prince. Notamment dans le dossier du championnat d’Europe 2012, qui se tiendra à Monaco. En espérant qu’il puisse se libérer pour assister à la finale, probablement au Louis II…
Vous qui assistez régulièrement à des rencontres, vous êtes-vous constitué une opinion des différentes formations ?
"Malheureusement", les équipes qui se distinguent sont toujours les mêmes : Ribeiro, le Sun, la Fonction Publique… Mais on peut dire que ces dernières années, le niveau s’est nettement relevé. J’espère que nous présenterons une sélection de haut niveau en 2012. Et dans l’idéal, que nous l’emporterons en finale face à notre ennemi intime, l’Equipe de France entreprise.
Votre avis sur la présence d’anciens pros dans le Challenge ?
J’y suis plutôt favorable, mais dans une certaine limite. Ce que j’apprécie, c’est qu’ils apportent aux jeunes une certaine sagesse. Car notre compétition regorge de jeunes talents. Mais parfois un peu "foufous".
Le mot de la fin ?
Je tiens juste à préciser combien l’esprit d’équipe qui anime les membres du comité d’administration est important. Nous restons soudés en dépit des problèmes et fidèles aux valeurs d’amitié, de respect.