Alain Cremaschi, c'est dix ans au service du Challenger Rainier III. Il évoque sa fonction et sa passion pour le football.
Alain, vous êtes responsable des délégués. En quoi consiste cette fonction ?
Pour chaque rencontre, le vice-président, Blaise Giffoni, m'envoie les feuilles de match. Ensuite, avec mes deux collègues, Ronald Limon et Alain Megrevergne, on se répartit les matchs à superviser. Sur place, nous fournissons les feuilles de match aux responsables du club. Ils mentionnent le capitaine, le numéro des joueurs et des licences. Puis les arbitres en prennent connaissance. C'est un cérémonial bien huilé.
Quelle est votre mission durant le match ?
Nous sommes à l'affût de tout problème : cartons, altercations, qui nécessitent un compte-rendu. On surveille également le comportement des arbitres. Rien n'est laissé au hasard. Tout cela est très sérieux. Nous sommes là pour le plaisir, mais s'il n'y a pas cette rigueur, le Challenge pourrait prendre une mauvaise tournure. J'assiste à environ trois matchs par semaine.
A quand remonte votre entrée au Challenge ?
Je fais partie de l'organisation du Challenge Rainier depuis dix ans. Je suis arrivé par l'intermédiaire du vice-président délégué, Christian Michelis.
Le football représente beaucoup pour vous…
Je prend beaucoup de plaisir à effectuer cette tâche. Le but est de se faire plaisir intelligemment. J'aime le football. Je n'ai pas le temps et peut-être pas assez l'envie de passer les diplômes d'entraîneur, mais j'aime m'occuper des gens en général. Chaque week-end, j'essaie de trouver du temps pour aller assister à un match pro.
Comment évolue le Challenge Rainier III ?
Il va très bien. Je trouve que l'organisation et le niveau de jeu des équipes s'améliorent d'année en année. Moi qui suis très près des matchs, il y a de moins en moins d'altercations. C'est vraiment une très bonne chose.
