Hormis les activités sportives proposées ces dernières années par le Challenge Prince RAINIER III comme le tennis et le padel, le « Football en marchant » rejoint cette saison le football à 11, à 7 et le futsal. Pour mieux le comprendre, nous avons interrogé Elio ROSSI qui a largement contribué à son développement en Principauté. D’abord impliqué à Nice depuis plusieurs années, il tente aujourd’hui d’en faire profiter les personnes intéressées à Monaco. Voici donc quelques explications sur le « Football en marchant » (plutôt que « Walking foot » si l’on veut rester français).
– C’est la première année que l’activité « Football en marchant » se place sous l’égide du Challenge Prince RAINIER III, mais cela existe depuis déjà quelques temps, y compris à Monaco…
E.R. – En effet, cela fait six ans que les Niçois le pratiquent, et plus d’une dizaine d’années dans les Bouches-du-Rhône et l’Hérault. A Monaco, cela a démarré en cours de saison dernière, et officiellement, ça commence cette année ! Dans le cadre du Challenge Prince RAINIER III, tous les joueurs seront désormais licenciés.
– Quels sont vos créneaux d’entraînement ?
E.R. – Nous pratiquons au stade des Moneghetti le samedi à 8h30 ainsi que le mardi de 11h30 à 13h au stade du Devens. Ce n’est pas toujours simple de trouver des créneaux…
– Est-ce que vous pouvez nous expliquer les règles principales ?
E.R. – Elles sont basiques, mais il faut en prendre l’habitude. La plus importante est de ne pas courir, c’est-à-dire avoir toujours un pied au sol (comme la marche sportive). Ensuite, le ballon ne doit jamais monter au-dessus de la taille : on peut donc lever le ballon d’environ un mètre mais pas plus ; et enfin l’activité est sans contact. Le moindre contact est une faute. Ensuite, on peut jouer avec des petits buts spécifiques au « walking foot » de 2 mètres de large, sans gardien, avec une toute petite surface de réparation où le joueur ne peut pas pénétrer, et une autre surface où le joueur est autorisé à tirer au but. Donc par exemple, on ne peut pas tirer depuis le centre du terrain. Officiellement, comme il y a des compétitions internationales, Championnat du Monde et d’Europe, on a défini des règles officielles et des distances précises que l’on peut trouver sur internet.
– Quelle est l’origine de ce sport ?
E.R. – Ce sont les Anglais qui l’ont lancé il y a une douzaine d’années. Normalement, cela se joue sur des terrains de futsal avec un effectif de cinq contre cinq, mais ici nous jouons sur un terrain de foot à 7… Parmi les règles « variables », on peut instaurer celle des trois touches de balle maximum, afin que tout le monde participe.
– Qui peut participer ? Je suppose qu’il y a un âge minimum…
E.R. – Tout le monde peut participer, homme ou femme, au-delà de 50 ans. Car malgré tout, les déplacements ne sont pas les mêmes en fonction de l’âge !
– Participez-vous à des tournois ?
E.R. – Cette semaine précisément, nous faisons un tournoi dans un complexe à Isola Village durant trois jours, avec des équipes de l’Hérault, de Vias, de Marseille, de Nice, etc… J’espère développer l’activité, à la fois en diffusant des affiches, et surtout par le bouche à oreille.
– Quelle est la population qui pratique le Football en marchant ? D’anciens footballeurs avec des problèmes de genou (sourire)?
E.R. – Il y en a, oui. Et puis des gens qui ont envie de se dépenser car les footballeurs aiment toujours être derrière un ballon, à tout âge ! A Nice, le plus âgé a 79 ans et il joue tous les mardis, sans déroger à la règle. Et puis il y aussi d’anciens joueurs professionnels, par exemple à Marseille, on trouve Gérard GILLI ou Roland GRANSART, et Chris WADDLE joue dans l’équipe nationale anglaise !
– Souhaitons bon vent au Football en marchant en Principauté, en accord avec les valeurs prônées par le Challenge Prince RAINIER III : esprit d’équipe et plaisir de jouer.
