Gilles, depuis quand le CFM est-il engagé dans le Challenge ?
Cela fait maintenant une vingtaine d’années. Nous sommes une équipe de banquiers. Un groupe de « collègues ». Quel est votre rôle ?
Je suis entraîneur. D’ailleurs, l’année dernière, j’ai reçu une médaille des mains d’Albert II pour toutes ces saisons où j’ai coaché cette équipe. Cela a vraiment été une fierté pour moi.
Vous avez des entraînements ?
Nous avons un terrain de calcetto à notre disposition. Nous nous entrainons donc le jeudi soir pendant 1h30. Même si c’est du 5 contre5, cela permet de se maintenir en forme.
Quel est le niveau de votre équipe ?
Le groupe est très bon. Certains jouent en club tous les week-end. J’ai la chance d’avoir une épine dorsale de qualité. Il y a un leader par ligne. Un bon gardien de but, un libéro de talent, un excellent milieu de terrain et un très bon attaquant. D’une manière générale, le groupe est solide et les recrues performantes.
Vos objectifs cette saison ?
Nous avons terminé deuxième de la première phase. On a réussi à accrocher les équipes de la fonction publique et du palais princier puisque l’on a fait match nul lors de ces deux rencontres. Dans la seconde partie, je pense que l’on peut viser les quatre premières places.
La compétition n’est pas votre unique moteur ?
C’est évident. Nous avons remporté l’édition 2000 du Challenge face à la mairie au stade Louis II 8-1 mais nous venons avant tout pour prendre du plaisir sur le terrain. L’essentiel est l’état d’esprit. Je veux que mes joueurs se comportent bien. On représente la banque. Il ne doit donc y avoir aucune vulgarité ni agressivité. Je suis d’ailleurs fier de mon groupe, tout se passe très bien.
Un mot sur le Challenge ?
Je tiens à tirer un grand coup de chapeau à tous les bénévoles. Ils prennent beaucoup de temps pour tout mettre en place. Cette compétition est très bien organisée. Tous les gens, dirigeants et officiels, qui y participent méritent le respect.
X.S.
