Christian Michelis, Vice Président délégué du Challenge Prince Rainier III nous présente la 34ème édition de cette compétition.
Christian, pouvez-vous nous parler de votre parcours au sein du Challenge Prince Rainier III ?
J’ai commencé en tant que joueur avec la SBM Jeux en 1976, et j’ai remporté le tournoi de nombreuses fois, notamment la première édition. Mais je n’ai pas gagné tout seul, et tout ça remonte à la nuit des temps… (rires). Maintenant je m’occupe de l’organisation de la compétition.
Pourquoi avoir décidé de changer le format du tournoi cette année ?
Nous avons constitué deux poules homogènes pour créer un nouveau niveau de jeu. Le but était de permettre à toutes les équipes de se rencontrer : tout le monde joue avec tout le monde. Il fallait gommer les différences pour que les équipes plus faibles ne se découragent pas, tout en rehaussant le niveau du Challenge.
Donc les poules ont été constituées selon le niveau des équipes …
Oui, nous voulions que chaque équipe puisse jouer à son niveau sans qu’il y ait une grande différence lors du match.
Y at-il du changement dans les équipes engagées cette année ?
L’équipe Carrefour nous a rejoint cette année. 20 équipes sont donc en compétition. Lancaster devait aussi reprendre mais cela ne s’est pas fait suite à un problème d’effectif. Par conséquent, à partir de septembre nous lançons la catégorie Foot à 7 pour les petites entreprises monégasques qui n’auraient pas assez de joueurs.
Comment jugez-vous le niveau général de l’édition 2010/2011 ?
Il est excellent et il progresse chaque année. C’est pour cela qu’il fallait réduire les différences, afin de produire du beau jeu, pour que tout le monde y prenne du plaisir.
Certaines équipes se détachent-elles du lot ?
Sun Casino c’est clair (rires).Ils ont de grande chance de faire la passe de trois. Pour les quarts de finale, je suis sûr, quant à gagner, ils ont les armes pour le faire. Il suffit de regarder son palmarès et son effectif. Mais il y a aussi la Poste, la Mairie et la SMA. Quant aux Ribeiro Frères il ne faut pas les oublier car ils sont capables de faire de grandes choses. Ces dernières années, l’équipe alterne les bonnes et les mauvaises saisons, c’est dommage. Mais si elle est au complet, elle a toutes ses chances de sortir vainqueur.
Donc ce sont vos favoris …
Je ne veux pas de favoris. Mon cœur balance pour la sportivité. Je veux juste que le Challenge puisse se dérouler sans problèmes et qu’à la fin tout le monde soit content du résultat obtenu et du parcours effectué. Notre association compte quand même 700 licenciés ce qui en fait la plus grosse association de la Principauté juste devant celle de l’ASM. Donc nous recherchons la satisfaction générale à la fin du tournoi.
Comment expliquer vous l’attrait d’anciens joueurs professionnels pour cette compétition ?
Je ne sais pas (rires). De nos jours les entreprises profitent de leurs contacts pour renforcer leur effectif, et mettre en avant leur entreprise. Cela profite aussi à notre tournoi puisqu’il y acquiert plus de notoriété. Et puis cela fait toujours plaisir de voir Marco Simone avec le maillot du Sun Casino. Dans le passé, des joueurs comme Jean Petit ou encore Jean-Luc Ettori l’ont aussi porté. Mais attention, pour obtenir une telle dérogation il faut avoir un lien avec la Principauté, c’est-à-dire soit être résident soit travailler à Monaco. Sans ce minimum, la porte est ouverte à tout et n’importe quoi.
Il existe aussi une Sélection du Challenge …
Tout a commencé en 2006 lorsque nous avons reçu l’Equipe de France Entreprise en stage à Monaco . A cette époque, nous avons décidé de participer aux compétitions internationales. La Sélection se compose de joueurs volontaires, qui jouent durant le Challenge. Nous sommes Vice Champion d’Europe Entreprises 2010. Nous avons perdu dans le temps additionnel 1-0 contre la France. Nous sommes aussi candidat pour l’organisation du prochain Championnat d’Europe Entreprises. Maintenant c’est aux instances internationales de décider.
